Le
Rhinocéros (Centre Pompidou, 1999) de Xavier Veilhan, où se trouve une alliance admirable de la matière
et de l'esprit, tout ce que le monisme neutre reconnais comme
véritable. Ainsi, cette œuvre de Veilhan, peut être considérée comme l'une de plus
véritables de l'art et de la philosophie. L'alliage entre la représentation picturale et les matériaux et technologies caractérisants la modernité offre une identité particulière où la forme classique de l'objet s'incarne dans une manière de voir qui donne à penser le monde actuel et l'évolution esthétique et matérielle dont se l'artiste. Le rhinocéros agit comme symbolique exacerbée des caractéristiques de l'objet. Xavier Veilhan parle lui de souvenir évoqué par l'oeuvre, qui serait un média direct avec le contenu intellectuel de l'oeuvre même.
« Quand je fais Le Rhinocéros rouge, je fais un rhinocéros "le plus rhinocéros et le plus rouge". Si je peux pousser le bouton à fond, je ne m’en prive pas. J’aime l’idée de concevoir des oeuvres qui puissent fonctionner comme des souvenirs - comme des images qui, à la manière des icônes sur un écran d’ordinateur, transportent intellectuellement ceux qui les activent ». Xavier Veilhan. L'oeuvre est donc le souvenir icônisé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire