samedi 21 avril 2012

Idée

L'importance grandissante des neurosciences et l'impact quelle aura dans quelques années sur nos sociétés, nous rappellent à quel point l'étude du cerveau humain reste l'une des clés maîtresse pour appréhender les différentes caractéristiques des prédispositions mentales et des différentes capacités cognitives. Elle sera surtout indispensable pour aider à mieux traiter certains troubles comme la dyslexie ou la dyscalculie provoquées par une anomalie lors de la maturation neuronale engendrant la formation d'ectopies sur le lobe préfrontal. Anomalies qui selon les spécialistes se sont mises en place chez le foetus, à la fin du deuxième trimestre de la grossesse où les futurs neurones traversent l’épaisseur du cerveau pour acquérir leur place définitive. Il en va de même pour les trouble autistiques comme le syndrome asperger découvert en 1943 par le pédiatre autrichien Hans Friedrich Asperger, qui est un trouble neurologiques du spectre autistique affectant les fonctions cognitives du cerveau. 
Les caractéristiques complexes de la dyslexie ou du syndrome d'asperger, comme la pensée en images, les capacités intellectuelles étonnantes dont font preuves les personnes atteintes de ces troubles, doivent nous faire prendre conscience de l'importance d'une meilleure prise en charge de ces pathologies dites "de la différence" comme à l'image des hpi (haut potentiel intellectuel) dans la perspective d'une meilleure intégration dans la société et une meilleure exploitation pour ces personnes de leurs potentiels. Ils peuvent nous apporter énormément, et les gouvernements devraient prendre plus en considération en matière de politique éducative ces enfants jugés la plupart du temps "singuliers" ou voir "retardés" et qui ne demandent qu'à s'épanouir dans les passions qui les animent. Il serait donc judicieux de mettre en place un groupe associatif organisé autour de ces troubles, qui aurait assez d'influence pour peser sur la politique éducative de l'état. Ce groupe pourrait pour avoir plusieurs personnalités ambassadrices, reconnues être atteintent elles mêmes de ces troubles comme des entrepreneurs tels que Richard Branson (patron de Virgin), d'autres comme keira knightley (actrice), Charles Schwab (entrepreneur) ou encore faire référence dans des publicités à des personnalités défuntes comme Steve Jobs (dyslexique), Thomas J. Watson (IBM, dyslexique), William Hewlett (HP, dyslexique). Nous nous devons de nous donner la possibilité de cette entreprise afin de véritablement mettre en lumière cette minorité de notre société qui nous a déjà beaucoup apportée et nous apportera encore, à nous, dans le monde en crise que nous traversons de nous donner les moyens de mettre chacun à même de pouvoir donner pleine mesure d'elle même, et d'aider à l'épanouissement de toute la société.

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